Le chemin d’Hélène Dubray s’est façonné grâce à une traversée tourmentée. Son vécu est tel un océan paisible, animé de nombreuses tempêtes d’intensité variable.

Après une période paisible berçant la naissance d’Hélène, une rupture brutale avec cette période heureuse : c’est l’émergence de douleurs jusqu’alors inconnues comme le froid, la solitude, l’indifférence, le racisme et la moquerie. La quiétude revient, les rayons du soleil percent à nouveau ces épais nuages. Le bonheur est de retour, les retrouvailles tellement rêvées, presqu’inespérées, des géniteurs ont lieu, enfin. Le point noir dans ce ciel bleu, c’est que ces derniers finissent par divorcer. Tout est emporté tel un ouragan, Hélène perd ses repères. Elle se met en couple avec un homme, c’est Le grand amour, sublime. Or celui-ci finit malheureusement par se heurter de plein fouet à la réalité, celle dans laquelle règnent des écarts implacables, à la fois sociaux, culturels, et sentimentaux.

Cette alternance de ciel bleu suivi de perturbations, de bonheur suivi de peines, d’espoir suivi de déceptions, emmène Hélène dans de profonds abîmes, bien en deçà de ce qu’elle aurait pu imaginer. Les espoirs étaient « bon enfant », l’enthousiasme était fort ; la déception ressentie n’en est que plus cruelle.